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Me, Myself & I

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26 septembre 2010

let me introduce you...my friend Sophie

Je t'ai déjà parlé de ma pote Sophie.

Nan mais si, t'as qu'à chercher en plus ça te donnera l'occasion de relire des vieilles notes et de te rendre compte de mon nimmense talent, de mon sens de l'humour hors du commun et de euh ben d'autres trucs du même wagon.

Elle (là, je parle de Sophie) et moi, on s'est connu** en DESS* (***). Au début, elle me filait un peu les chocottes. Comprends moi. Sophie est grande, genre grande. Et moi je suis naine, genre nabote. Sophie a des yeux bleus ou verts je ne sais jamais trop, genre beaux mais légèrement intimidants si elle te regarde sans sourire (en plus c'est peu dire qu'elle te regarde de haut, elle est grande et triche : elle porte des talons). Et moi j'ai des yeux marron qu'on compare parfois à ceux d'un cocker battu (ouais, ouais, cocker ET battu, je fais vraiment pitié, quoi). Mais le plus flippant, chez Sophie, (je ne fais plus de lien sur son nom, sinon tu vas en avoir marre et tu ne cliqueras pas sur  ce lien-là, or c'est le deuxième objectif de cette note, après te faire connaitre Sophie) à l'époque, c'était son long manteau en cuir noir, façon Matrix. Quand elle entrait dans la salle de cours, j'te jure, c'était comme si le ciel d'un coup s'assombrissait, l'air se glaçait, et une petite musique flippante l'accompagnait tsointsointsoin (mais si, ça fout les jetons) (non ?) pendant qu'elle s'approchait du rideau de douche armée d'un coupe-chou des années 20. Ou un truc comme ça.

Alors qu'en fait, quand on la connait, Sophie est pas plus flippante que ça. Juste un peu énervante. parfois Elle dessine. Bien.  Nan mais vraiment bien. Clique sur à peu près n'importe quel lien que j'ai mis ci-dessus. Elle organise un festival de BD aussi. Je t'ai déjà mis le lien mais je le remets. ICI. Ben si, c'est énervant, parce qu'elle le fait, elle, quand moi jme demande toujours ce que je vais faire quand je serai grande. Si tu passes dans le coin (ou si tu y habites, pauvre de toi) je ne peux que te conseiller d'aller y faire un tour, à ce festival. En fait je te l'ordonne (tu me raconteras, hein ? J'ai piscine, jpeux pas y aller).

Et sinon, avec Sophie, on fait des trucs aussi chouettes que faire la sieste, se faire des brunchs et s'envoyer avant environ 50 mails pour se demander ce qu'on va se préparer à bouffer (parce qu'on veut pas du trop lourd, LOLMDRROFL), aller au ciné dans une salle remplie de gonzesses, picoler et bouffer (plus globalement). Une vraie pote. She's a woman after my own heart.

(va à son festival steplé, parce qu'elle me file quand même parfois encore un peu les boules, j'ai peur qu'elle me tape sur la tête, en plus j'vois pas le coup arriver, c'est pas du jeu)

*pour les plus jeunes d'entre vous : c'est comme ça qu'avant on appelait le master 2. Avant on aimait bien ça, les sigles, les acronymes et autres mots rigolos comme palimpseste et incunable. Maintenant, à part lol et mdr et afk on ne sait plus rien dire. Affligeant.

**pour les plus ignares d'entre vous : on est un con et ne s'accorde pas.

*** je sais, j'ai pas mis les NDBDP**** dans l'ordre, mais jfais encore ce que je veux sur mon blog, bordel.

****Note De Bas De Page, je suis de la vieille école.

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5 juillet 2010

Aujourd'hui

J'ai fermé mon compte fesse bouc.

Toi qui avais l'insigne honneur de faire partie des happy few, j'ai nommé ma liste d'amis, devras désormais te passer de mes statuts hilarants, de mes albums photos magnifiques, des liens passionnants du tout que je n'hésitais pas à partager avec toi, de mes goûts musicaux parfaits et de mes pourrissages de mur rares, donc précieux (car tout ce qui est rare est précieux) (ou cher ?) (nan attends, ça c'est la chanteuse, donc spas ça).

Et tu devras également trouver un autre moyen de me contacter ou de prendre des nouvelles, si bien sûr l'envie t'en prenait. Ce dont je ne doute pas, car lubrique comme je te connais, je suis sûre que l'envie doit te prendre plus souvent qu'à ton tour.

Toi qui ne faisais pas partie de ma liste d'amis sur fesse bouc, tu fais tout pareil que d'habitude. Ne change pas surtout, t'es le/la meilleur(e)!

Ce n'est pas une fatalité. Même s'il parait qu'elle ne connait pas de trêve (le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve).

Btw, je kiffe que tu sois arrivé ici en cherchant "chanson du hérisson de nounou ogg". Nan mais vraiment, hein.

30 mai 2010

Je suis làààààà!

Nan mais si, vraiment, quoi.

Mais là, il est trop tard.
Demain, enfin, j'espère, je te raconterai à quel point je suis quelqu'un de foncièrement honnête. Ou de super pétocharde, plutôt.

Un teasing de malade, c'est tout moi, ça.

A demain, ne pars pas! Hein ? quoi, t'es déjà parti ? Rhoooooo, on peut pas s'absenter deux secondes, ici à ce que je vois. Ben génial.

24 février 2010

Y'a quelqu'un ?

Je t'oublie pas, hein, faut pas croire.

Mais :
1) j'ai pas grand-chose à dire (ça parait incroyable mais me voilà comme toi  devant le fait accompli)
2) j'ai aussi du boulot par-dessus la tête, j'aurais pu avoir hâte du coup d'être en stage...si j'en avais trouvé un
3) et quand je bosse pas, je picole pour oublier.

J'ai plein d'adresses de bars, si ça t'intéresse.

Au fait! J'ai failli oublier : merci à May pour son commentaire, promis les autres je ne connais pas May et je ne l'ai pas payée pour laisser un com' aussi gentil.
Bien contente que ton boulet ait appris grâce à ce blog que tu n'inventais pas le mot pourpougne...Cela dit, vu ton prénom, ça pourrait ne pas être plus étonnant que ça que tu connaisses ce mot. En tout cas tu reviens quand tu veux.

Bon ben à bientôt, les gens.

6 janvier 2010

La petite sirène

Me revoilà, coucou, ça va ? Je ne te souhaite pas bonne année, tu sais ce que je pense de ça (et si tu sais pas, c'est dommage).

L'autre jour, en fait c'était un soir, on a organisé l'habituelle tartiflette-tiramisu de l'hiver à la maison. Un vieux concept, maintenant validé. C'était juste avant Noël (histoire d'habituer les systèmes digestifs à l'orgie de calories solides et liquides qui ne manque pas d'accompagner les fêtes de fin d'année, quelle originalité). Oui, c'est un détail inintéressant pour la suite de l'histoire mais en 2010 je fais toujours ce que je veux sur mon blog, bordel.

Un pote, appelons-le Ludo, à tout hasard qui fait bien les choses, puisque c'est son nom! Dingue, non ? Enfin bon ce pote, Ludo, donc, revenait de Copenhague et avait rapporté de son périple une bouteille d'alcool suédois. Ou du coin, quoi (je suis étudiante en géographie, je t'ai pas dit ?).

Après le léger repas, accompagné comme il se doit d'eau pétillante, Ludo nous a proposé de goûter sa trouvaille. Comment te dire...faut que je te raconte.

Un truc qui a l'air normal, au début, dans sa bouteille.

Puis tu ouvres la bouteille et tu humes le goulot, par curiosité, et parce que vu que sur l'étiquette tout est écrit en danois (ou finlandais ?), que tu ne parles pas et que tu lis encore moins, tu aimerais savoir à quelle épreuve tu vas soumettre ton foie.
Du dentifrice, est la première association d'odeur qui te vient à l'esprit. Mais pas un classique, hein, non, un aux plantes de la pharmacie. D'ailleurs clou de girofle est ta deuxième idée.
Là, suffit que tu dises clou de girofle pour déchaîner les passions, tout le monde y allant de sa suggestion d'herbe ou d'épice qui pourrait entrer dans la composition du breuvage danois (norvégien ?).
Tout y passe. Y compris le coca (???).
Alors tu te dis que tu vas braver cette odeur et tester ce truc, parce que bon, Ludo n'a pas rapporté cette bouteille de Copenhague pour rien non plus, hein.

Tu te sers un verre de soutien (ie tout petit, le soutien étant le verre que tu bois pour relancer la soirée, mais hypocritement dans des tous petits verres que tu re-remplis très souvent, à chaque fois que quelqu'un réclame un soutien en fait). Et tu fais bien!!!
Un éclair de génie t'enjoint par ailleurs de ne pas avaler ton verre cul sec. Tu trempes, au contraire, délicatement tes lèvres-de-ta-bouche dans ce doux nectar. Gercées les lèvres, tu t'en souviens avec précision à ce moment-là.
Tu avales la minuscule gorgée que tu as prise.

...

Tes joues s'empourprent.
Tes yeux crient "putain sa mère la pute d'enculée sa race maudite" en pleurant des larmes de sang.
Dans ta bouche, ta langue explose (et semble-t-il, tes dents aussi).
La muqueuse de ton palais s'arrache en lambeaux.
Tu peux te nourrir désormais directement par ton oesophage, grâce à la fenestration créée par le passage du liquide.
Oui, c'est tout simplement abominable.
A tel point que l'odeur, à côté, c'est un divan profond comme un tombeau, sur lequel tu serais couchée avec un homme que tu aimes et qui t'aime.
J'ai dit à Ludo de repartir avec sa bouteille. Nan mais hors de question que je garde une arme pareille chez moi. Dans les yeux ça doit faire de beaux dégâts, tiens.

La prochaine fois, je te raconterai mon réveillon du nouvel an. Un teasing : à minuit il s'est passé un truc. Je suis très forte en teasing.

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25 novembre 2009

Je me demande pourquoi

Personne n'a encore eu l'idée d'adapter ma vie palpitante au cinéma. C'est vrai quoi.

Hier je suis allée chercher mon fils à l'école. J'étais en avance, devant l'école il y avait déjà des mamans qui se parlaient en se tapant dans le dos et en rigolant. Je me disais qu'elles faisaient toutes super vieux, en plus elles étaient moches et d'abord, comment elles faisaient pour toutes se connaitre ? La maîtresse organise des réunions de mamans derrière mon dos, c'est ça ?
Dans ces cas, je me sens carrément à ma place et j'ai vraiment hâte que le nain soit invité à des goûters d'anniv, kesskon va rigoler (quoique j'ai une copine qui m'a soufflé l'idée d'envoyer Boulet, je trouve que c'est pas mal).
Y'en avait une qui se tenait à l'écart aussi, elle avait l'air sympa. En fait, c'était une nounou.

Ensuite la maîtresse a crié "au revoir Arthur! Soigne-toi bien! A jeudi!" Je me suis dit que c'était marrant qu'elle soit là à vociférer alors qu'Arthur (un abominable petit rouquin) était assis juste à côté d'elle. Et j'ai réalisé qu'elle parlait à mon fils. Putain! Qu'elle ait confondu cet atroce poil de carotte et mon fils magnifique m'a achevée. En plus il sait même pas parler, il se contente de pousser des cris de bête inarticulés, ce petit con. Arthur, hein.

Le soir, dans son bain, le nain m'a dit "et la baleine, elle mange du CACA BOUDIN hin hin hin" (oui, parfois, je me dis que ça serait aussi bien qu'il pousse des cris de bête inarticulés)
Puis il m'a regardé et il a dit "et tu es SUR que ça c'est drôle ?" Avec le même ton que je prends pour le lui dire.
Après, il a sorti l'aspirateur de sa cachette (je le dresse) il a commencé à en disperser les accessoires dans tout l'appart en faisant beaucoup de bruit et il est venu me dire "et en plus, j'ai pété".

Ce qui me désole, c'est que je pensais que toute cette histoire de pipi caca ne venait que beaucoup plus tard.
Non, c'est pas ça qui me désole.
Ce qui me désole c'est que ça fasse rire son père.

A part ça, rien.
Mais c'est déjà pas mal, non ? Avoue ?

Tu la connais celle du jerrycan ? Elle est complètement bidon. Je me suis rappelé cette blague hier et depuis elle me fait rire à chaque fois que j'y pense.

4 novembre 2009

Mais j'ai été sur le podium quand même

Tu sais ce que c'est qu'un podium ? Oui, hein ? Pour mes copains ça a une signification précise. Comme, mine de crayon, mine de rien, on commence à se faire un peu vieux dans la bande (y'en a même qui ont des enfants! naaaaaan! ben si) (et tellement vieux qu'on se souvient des raider et des treets, les jeunes de ma fuck savaient même pas qu'avant ça avait pas le même nom, les nuuuuuuuuuls) rester éveillé pendant toute une soirée devient une sorte de challenge, surtout après minuit.

Du coup, les 3 derniers couchés montent sur le podium et peuvent traiter les autres de croulants le lendemain (et faire des blagues comme cacher des bouteilles de bière vides partout dans la baraque, on rigole bien, hein, surtout quand tu te rends compte qu'il y en avait une dans ta machine à  laver au moment où tu l'entends racler les parois et que c'est déjà trop tard).

La dernière fois qu'on a fait un podium (parce qu'on en fait pas tout le temps, t'es pas fou ? Sinon après on est crevé pour aller bosser et on met toute la semaine pour récupérer) c'était chez les gitans, pas loin de Toulouse. J'étais venue toute seule avec mon fils et je repartais le lendemain en avion.

Donc bon tu t'en doutes, une bonne soirée, sinon, je serais allée me coucher, j'suis pas maso non plus. La soirée est passée très vite et à 7h il restait un tricheur (il était allé dormir une heure pendant la soirée! Disqualifié d'office le mec) (même si sa copine s'appelait Suzanne et que du coup on a réussi ce week-end-là à réunir 2 Suzanne de moins de 75 ans au même endroit, c'est pas une excuse valable), un ptit fromager qui fait une tomme de vache qui tue le string de sa mère et qui habite le Layon (deux excellentes raisons de faire plus ample connaissance et garder le contact) et ma pomme. On était en pleine forme. On a même voulu aller aider notre copine qui elle se levait pour la traite, mais heureusement pour le pis des vaches, on a abandonné l'idée en cours de route.
Et puis finalement, le sérieux a repris le dessus et je suis allée me coucher.
Pour une demi-heure.

Putain ça a été dur! Se réveiller, descendre servir du lait au nain (c'est cool la ferme et le lait frais, mais va remplir un biberon avec un bidon de 5 litres, la tête dans le cul ET les yeux pas en face des trous, ni même du trou) (parce qu'avec un peu de souplesse, j'aurais pu résoudre le problème), plier mon duvet, plier son duvet (quand t'arrives au moment de le mettre dans sa housse et que bam! telle la feuille de salade soigneusement pliée qui arrive à l'orée de ta bouche il s'ouvre et se regonfle et que tu dois te taper de tout recommencer, avec la bouche couverte de vinaigrette euh non) plier mon matelas, nettoyer son drap et son pyjama et les emballer tout* mouillés, habiller le nain (pour gagner du temps je m'étais couchée toute* habillée, j'suis pas un peu trop maligne ? Hein ? J'avais même mon écharpe et tout*) descendre bis, prendre le petit-dèj, car malgré une légère migraine (encore cette satanée méningite, faudrait que je pense à consulter) je devais quand même me nourrir, nous brosser les dents, dire au revoir, taper la discut en voiture jusqu'à la gare alors que t'as qu'une envie : PRENDRE UN DOLIPRANE ET TE RECOUCHER!!

Mais tu vois, j'ai cru que ça avait été difficile, en fait, j'avais rien vu. Le trajet en train s'est plutôt bien passé, le nain a dormi, moi aussi.
Le trajet en bus pour aller à l'aéroport aussi, globalement.

Mais l'aéroport. Putain l'aéroport. J'ai cru que j'allais rentrer à Paris orpheline d'enfant. Comment les lardons sentent le moment idéal pour nous gonfler et piquer leur crise, hein ? (Cette question n'appelle pas de réponse) J'attends pour enregistrer les bagages, le nain se casse. Je l'appelle gentiment "Raphaëëël, viens me voir". Il m'ignore et s'éloigne. Bien entendu, la personne qui me sert est charmante, mais on peut pas dire que les mot vitesse ou réactivité aient été inventés pour elle. Je hausse la voix, en restant courtoise "Raphaël, reviens, je ne peux pas venir te chercheeeeeeeer je suis bloquée là à attendre qu'une grosse pute m'attribue une place sur un coucou de 75 sièges" (j'ai presque tout dit).
Tu le crois, ça ? Il s'en fout! Mais une hôtesse l'attrape par la main et me le ramène, pile au moment ou la championne du monde d'enregistrement des bagages me tend ma carte d'embarquement.
Du coup, le nain refuse de s'éloigner du comptoir. Logique! Typique! Banal, même.
POur me montrer sa détermination, il se couche par terre et se met à hurler.
Je le prends dans mes bras tel un paquet vociférant et je me casse vers les toilettes (c'est pas tout* ça, la bière bio, c'est bon, mais ça te file une caguevite digne des gastro les plus rebelles) sous les yeux des autres passagers, qui devaient probablement avoir hâte d'être dans l'avion avec nous. Il se débat (cet enfant a une force colossale) et se recouche par terre, toujours en hurlant.
Alors je sais pas pourquoi, car pourtant toutes* les conditions étaient réunies pour que je reste zen, calme et maîtresse de moi-même, mais j'ai perdu la raison et je me suis mise à glapir : "MAIS BORDEL RAPH J'AI ENVIE DE FAIRE PIPI TU LE SAIS, CA ? TU PEUX COMPRENDRE ??? HEIN ? PIPIIIIII" comme ça. Ouais je sais, j'ai pas complètement perdu la tête non plus, parce que sinon, j'aurais dit un truc qui se serait plus rapproché de "putain de merde, raph, tu peux pas piger que j'ai la chiasse à cause de ce houblon bio de merde, sale petit égoïste qui porte encore des couches, tu t'en fous toi, t'as envie de caguer, ben hop tu te laisses aller, même si c'est au milieu de l'aéroport" enfin, j'ai ma dignité, quoi.
A ce moment-là, l'ensemble de l'aéroport s'est retourné comme un seul homme vers moi (Blagnac, c'est pas vraiment Roissy) (jsuis méprisante hein, envers les aréoports de région) et une fille s'est approchée "Vous voulez que je vous le garde pendant que vous allez aux toilettes ?"
Bien sûr, le nain n'a pas voulu.
Bien sûr, les seules toilettes libres étaient les toilettes réservées pour handicapées (car elles n'en sont pas moins femmes) (du coup, quand t'es naine comme moi, tu peux difficilement éviter de toucher la lunette, vu la hauteur du chiotte, je déteste ça)
Bien sûr c'était VRAIMENT des toilettes adaptées, donc avec plein d'espace entre la porte et les chiottes pour laisser passer le fauteuil.
Ce qui veut bien sûr dire qu'une fois que t'as commencé ta petite affaire, si quelqu'un de facétieux est dans les toilettes avec toi et qu'il lui prend l'envie d'ouvrir la porte pour aller faire un tour, à moins d'avoir des bras de chimpanzé, c'est très très dur, voire impossible de tenir la porte fermée et tu te retrouves à caguer devant (ou techniquement, derrière) toutes* les bonnesfemmes qui sont en train de se laver les mains et se remaquiller avant de prendre l'avion (très important).
Bien sûr tu te retrouves à nouveau, le cul à l'air, à beugler après ton fils "RAPHAEL REVIENS ICI" et tu penses "ou je t'arrache la tête".

Finalement, tu n'as plus trop de dignité.
Mais toujours vachement mal au crâne.
Et, le plus important, tu as fait un podium.

*j'ai appris la règle d'accord de tout


30 octobre 2009

Tu veux être modasse, toi, ne mens pas

Eh bien tu es tombée sur la bonne personne.
MOI.
En plus t'as de la chance, parce que bien que détestant ce mot, je suis plutôt moelleuse comme fille, et tu aurais pu tomber sur quelqu'un de plus anguleux, par exemple, je sais pas moi, MOI, mais avec 20 30 kilos de moins.

Concernant la fashionistude tu es également un veinard car qui qu'a lu le dernier ELLE dans l'avion qui, il y a deux semaines la ramenait de La Réunion, hein ? oui! MOI aussi. Bon c'était le dernier dernier ELLE quoi, hein, c't'à dire celui de la semaine d'avant que je parte parce qu'il faut le savoir, à La Réunion tu as tous les magazines zet journaux, mais le mois suivant et 3€ plus cher (mais là c'était gratuit). Mais c'est pas grave parce que comme les films sortent aussi le mois d'après leur sortie métropole, t'es pas trop décalé (pour les expos et les concerts, tu t'en fous, vu que t'y es pas).
Donc en fait, si ça se trouve et vu que Elle est un hebdo, ben toutes les infos que je vais te donner sont périmées, à l'instar du petit-suisse que j'ai mangé ce midi (DLC : 02/10, mais si on considère que les yaourts c'était en septembre et que j'ai du jeter le fromage blanc parce que devenu poilu, ben j'ai pas pris trop de risques au final) mais tant pis, tu seras à la mode à La Réunion et ailleurs sous les sunlights des tropiques-iques.

Il faut le savoir, déjà, Elle est un magazine qui n'hésite pas à afficher, sous un article sur les femmes migrantes de Calais, une pub pour des Doc Martens découpées par Gaultier (donc, trouées) et vendues à ce titre environ la moitié du PIB de l'Argentine.

Mais là n'est pas mon propos.

Enfin si, un peu, parce que je le feuillette, là, maintenant, tout de suite et je tombe par exemple sur la page "fashion baby" sur laquelle on te propose rien de moins qu'un manteau pour lardon à 382€ et un bonnet, celui que ton gamin va s'empresser de perdre à l'école après l'avoir jeté dans une flaque, à 60€. BEN VOYONS.

La page suivante est une page de tréteaux (si tu crois que c'est facile de trouver des sujets d'articles pertinents toutes les semaines, toi) l'un d'entre eux te coûtera la modique somme de 582€. Je sais pas si à ce prix-là, au moins, t'as la paire, mais en tout cas, t'as grave les boules, surtout que normalement, t'as plus de rond pour acheter la planche qui ira dessus. Ah t'as l'air con, maintenant, tiens.

Bon, je te passe la pub, la pub, la pub, l'article sur Sagan qui était certes toxico mais tellement classe que jamais elle vomissait sur les gens, la pub, la pub pour en arriver à l'article qui va t'apprendre la vie : "Style : les pipoles nous font la leçon". Avec à chaque fois des DO et des DON'T.
Donc :

- La robe animale, c't'à dire la robe imprimée léopard qu'on t'a déjà dit que c'était LE truc à avoir dans ta garde-robe (mais juste dans ta garde-robe, malheureuse, ne t'avise pas de la sortir de là) bon eh ben t'as le choix entre Claudia qui a manifestement piqué la chemise de Jacky Sardou et Paris qui a emprunté la sienne à une travailleuse du périph. Sauf que y'en a une que tu dois imiter et pas l'autre.
Moi, j'aurais pensé que tant qu'à porter de la robe grrrrrr animaaaale, ben valait mieux avoir l'air d'une pute que d'une concierge enchoucroutée, mais j'ai tout faux! Cette année, si tu veux être à la pointe de la pointe de la fashion, c'est à Jacky que tu devras ressembler, c'est Elle qui le dit.

- Le jean retroussé (ouais parce que c'est comme, tu DOIS porter ton jean retroussé) : là, on te propose à ma gauche Renee, qui porte un jean trop grand pour elle avec des trous et comme des tâches de Javel dessus et retroussé au-dessus des chevilles, une veste, pardon, un blazer sans rien dessous, des escarpins et une besace. A la droite de l'appareil, Robin, qui elle a un jean droit à sa taille, un TS blanc, un blouson en cuir et des sandales.
Bon ben encore  une fois, j'aurais pris la meuf trop pas modasse, celle qui a le jean à sa taille et des fringues normales, quoi. Mais quelle erreur, quel faux-pas fashion! C'est pas un jean trop grand pour elle qu'elle a, Renee, c'est le boyfriend jean, LE jean de la saison, le it-jean par excellence et non c'est pas moche de le retrousser aussi haut, c'est pas non plus qu'elle s'est fait une pédicure avant de sortir de chez elle et qu'elle a oublié de de-retrousser son jean après, non, non, non c'est LA MODE, ok ?
Alors que Robin, c'est "La cata [...] du pur no-style" Pigé ?

- Le perfecto gris (si, si, ça existe) : OK, là je sens que tu crois que je me fous de ta goule et que je te lis un Elle de 1987 en vrai. Moi aussi, parfois, j'ai l'impression que je ne vis pas à la bonne année. Mais cette note est là justement pour remédier au décalage horaire permanent dans lequel tu évolues depuis quelques temps. On est en 1987. Tu porteras donc un perfecto gris. Là, je peux pas vraiment te dire comment, parce que je l'ai trouvé trop moche pour lire le commentaire qui allait avec les photos.

- Le blazer : outre que tu peux le porter comme Renee, façon "on m'a piqué mes fringues pendant la nuit et tout ce que j'ai trouvé à mettre c'est la veste de mon mec et mon jean époque Bridget Jones" tu peux dois aussi le porter manches retroussées (le retroussage est la mode de la saison) (j'en connais qui vont être content(e)s). Mais attention! "un blazer fera toujours plus fashion sur un black jean (black, car le vocabulaire français ne possède pas encore de terme pour désigner cette couleur qu'est le black. En gros c'est du gris très très très très très foncé) (ou alors c'est jamais politiquement correct de dire noir ?) que sur un pantalon large (trop évident!)" Donc là, si toi tu trouvais que sur un pantalon large c'était pas mal, Elle se charge de t'enfoncer un peu davantage dans ta plouquitude. Trop évident!
Evite, s'il te plait, S'IL TE PLAIT, de porter le blazer à manches pourtant retroussées avec une mini-robe et des leggings (oui, de ceux que j'appelle caleçon long) transparents, comme Liv, car "Trop de trendy tue l'allure" C'est compris ? Faut tout te dire et je veux bien t'aider, mais avoue que t'y mets pas vraiment du tien. Tu veux être la risée de l'open space ou bien ? Tu te rends compte de ce que tu t'apprêtais à faire, hein ? Un blazer avec des leggings transparents ? Et pourquoi pas un jean qui te collerait au cul ?

- Les bottes claires (et là, je constate que la mode de rentrer son fute dans ses bottes n'est pas près de passer, à mon grand désespoir) : je t'avoue qu'au début j'ai pas pigé. Sur la photo de gauche, Kate,sac noir, pantalon noir, haut noir, bottes marron. Sur la photo de droite Jessica, sac noir, pantalon noir, haut noir, bottes marron. Où était le fashion faux-pas, sinon, dans mon cul ? C'est tout simple! Jess a aussi une écharpe beige. AAAAAAAAAAARGH qu'a-t-elle fait , Qu'est ce qui lui a pris ? Bon elle a pas pu lire le Elle vu qu'elle était sortie avant qu'il sorte (tu suis, là, ça va ?) donc on peut à la limite lui pardonner, mais toi, tu sais. Ne fais JAMAIS de rappel de couleur, malheureuse, ou tu éteindras le reste de ta tenue! Et Elle ajoute "Surtout ne pas donner l'impression qu'on a réfléchi devant sa penderie!" Et là, j'applaudis des deux mains Renee, qui, sans avoir lu le Elle, donne tout de même une excellente impression de quelqu'un qui non seulement n'a pas réfléchi devant sa penderie, mais s'est même habillée les yeux fermés.

Je crois que grâce à moi, tu es parée pour être la stylista (terme que je viens d'apprendre) du taf. Tes copines vont être trop jalouses. Dis-leur de venir lire mon blog (j'aimerais, une fois dans ma vie de blougueuse, dépasser les 10 lecteurs à la journée et tu peux bien faire ça pour moi, merde, je viens de te sauver ta life, quoi).

26 octobre 2009

Incroyable (c'est un peu décousu, mais je transmets ça pêle-mêle, aussi)

Le mec de la pub carglass à la radio, c'est vraiment un mec de chez carglass! Fou, non ? Je trouvais que l'acteur prenait une voix trop débile pour être crédible et voilà que je me suis lamentablement plantée.

Sinon, tu savais que j'étais dans une formation dont l'intitulé commence par "développement durable" alors que je ne crois pas au développement durable ? Surtout que si on le développe, c'est très bien, mais ça va faire des genres de lapins géants sur petites pattes et ça risque d'être flippant. Sans compter qu'ils arriveront pas à marcher, les pauvres lapinous. Je sais, je suis hyper marrante.

Ce matin j'ai vu un camion qui transportait un escalier en colimaçon énorme. Tout le monde s'en foutait dans la rue, les gens sont d'un blasé.

Mon horoscope me dit pour demain (source : journal du métro gratuit, celui qui donne l'horoscope du lendemain)
- amour : vous êtes en pleine forme. Qui peut résister à un sourire aussi engageant ? (à comprendre comme : ça va la chaudasse, tu vas niquer toute la journée avec tout et n'importe quoi, faut dire aussi qu'à te balader à moitié à poil, pas étonnant qu'on te serre)
- carrière : vous agissez avec rapidité et précision dès que nécessaire. Votre entourage apprécie.Ben, comme d'hab quoi. Je suis toujours rapide et précise. Beauté, efficacité, rapidité, c'est tout moi.

De toute façon, je ne crois à mon horoscope que quand il me dit "vous êtes surmené(e). Levez le pied et prenez du temps pour vous" Ah ? Euh...ok.

Il semblerait que la nouvelle mode soit de se faire faire des timbres avec sa trombine dessus et d'envoyer du courrier ainsi timbré à son entourage, qui apprécie à sa juste valeur de savoir tout de suite qui écrit, sans avoir besoin d'ouvrir l'enveloppe. Quel gain de temps!

A part ça, mon fils a cagué un monstre tout à l'heure. Un truc si gros que je me suis demandé comment ça l'avait pas retourné, plof, avec les poils à l'intérieur. Lui, il a regardé son forfait, tout fier et il m'a dit "t'as vu maman, on dirait une cheminée". Moi j'ai plutôt trouvé que ça ressemblait aux saucisses sur pattes (mais sans les pattes, hein ?) qu'on voit parfois dans la rue.

Sur cette fort intéressante nouvelle, je vais te laisser. Sois sage, ok ?

20 octobre 2009

Naïve que je suis

Comment ai-je pu croire qu'une journée lose était une journée comme celle que j'ai vécue la dernière fois (et que je t'ai racontée) ?
Hein ?

Nan attends, j'ai mieux : la journée lose c'est quand tu te fous tout seul dans la merde.

Par exemple, tiens, oui, voilà, prenons un exemple. On dirait que c'est ton anniv. ON DIRAIT, j'ai dit, je sais bien que c'est pas ton anniv, putain, t'es relou, parfois, imagine, on te dit.
Bon.
Donc c'est ton anniv.
Qui tombe un jour de semaine.
A tout hasard, mais vraiment comme ça, disons, un jeudi.
En même temps, ça fait 10jours que t'as plus de vie, que tu bosses comme un dingue, que tu rentres chez toi à pas d'heure (21h au minimum!!! Alors que tu es, rappelons-le, étudiant! Donc destiné à glander! Et que l'heure de fin de cours est théoriquement de 17h) donc tu aimerais bien malgré tout réunir quelques amis sympatoches autour d'un médianoche (mais qui serait pris plus tôt) (si on s'en tient à la définition stricte du médianoche, qui est un repas pris au milieu de la nuit, tu es étudiant foufou, soit, mais tu as tes petites habitudes, notamment celle de prendre tes repas à des heures relativement décentes).
Tu convies donc tes ptits potes, miracle, tout le monde est dispo. Tu précises que tu ne feras pas la bouffe, on sait jamais et que c'est soirée smooth, car tu as une présentation à faire le lendemain.

ça va, tu visualises ?
Le jeudi soir, tu sors de la fuck assez tard, mais c'est pas grave, tu prends soin d'envoyer un sms à tes potes (aaaaaah que ferait-on sans la technologie d'aujourd'hui ?) (la réponse est : on ferait attendre ses copains sur le palier, ce qui s'est un peu passé en fait, parce que j'avais oublié une des mes copines dans mon envoi de sms) "prenez votre temps les gens".
T'arrives, ta pote est donc déjà là, vous entrez, tu allumes la lumière, tu regardes le bordel, la poussière, les miettes, tu te dis que tu n'auras jamais le temps de faire le ménage donc tu pousses toutes les merdes sous le canap et tu éteins les lumières (ah les fées du logis, vous la connaissiez pas celle-là, hein ? Le plus dur c'est d'empêcher les gens d'allumer quand ils vont aux chiottes).

Tes autres copains arrivent, smack smack (je n'ai aucun copain plouc qui fait 3 ou 4 bises), joyeux anniv, merci, tu veux boire quelque chose, volontiers, oh fallait pas, mais si ça me fait plaiz, des sushis trop bonne idée, j'adore ça blablabla.

Tu picoles.
Tu es 7, dont deux qui ne boivent pas. Tu bois 5 bouteilles de vin, ce qui est honnête, à 5, reconnais-le, mais pas le pire que tu aies fait, hein ? Sac à vin, va.
Tu manges aussi (des sushis, donc)
Et tu rigoles.

Tes amis s'en vont avec le dernier métro, sauf celui qui se fait payer son taxi par sa boîte (et qui part finalement à la même heure qu'il part de son taf, devant lui tu ne racontes pas que tu es crevée de rentrer depuis 10 jours à 21heures, mais tu trouves qu'il est quand même mal payé pour bosser autant).
Lui aussi finit par s'en aller, quand même.

Et là, c'est le drame. Tu vomis! Parfaitement.
Tu fais ça proprement, quand même (c'est-à-dire avachie par terre, la tête sur la lunette des chiottes).
Tu te couches en maudissant les sushis.

Le lendemain, quelques heures plus tard, tu émerges difficilement. Tu te douches, tu vomis, la perspective d'un petit déj te sourit très moyennement, tu pars, les gens te paraissent beaucoup plus nombreux et il fait très froid.  Tu évites de respirer par la bouche, parce que tu as déjà l'impression de transpirer de l'alcool, tu ne voudrais pas bourrer la gueule de toute la rame du RER A. Tu as l'impression que le RER est conduit de façon très saccadée, avec des tas de coups de frein qui filent la gerbe.
Tu arrives à la fuck, tu rejoins ta binôme, elle te parle, tu piges pas, tu as mal à la tête, tu t'endors toutes les 10 secondes en moyenne, tu vomis, tu te dis que tu as du vomir ton comprimé de paracétamol, tu essayes de suivre, tu reprends un comprimé, tu as mal au ventre, tu rêves d'une sieste.
Je te rappelle que non seulement tu as une présentation à l'oral à faire devant l'ensemble de tes profs mais en plus tu dois préparer cette présentation!! Genre powerpoint, tout ça.

La journée n'en finit plus.
A 15h tu manges une banane, tu bois un coca et tu revis! Tu te permets même des blagues pendant ton oral.
Les profs rigolent (ils ont du être bourrés par ton haleine).

Tu rentres chez toi, tu t'effondres. C'est pas encore ce soir que tu vas faire le ménage...

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